Les dés sont jetés

Après la signature, le 11 juillet dernier, du décret portant convocation du corps électoral en vue de l’élection du président de la République le dimanche 12 octobre 2025, la compétition est désormais officiellement ouverte. Les électeurs savent qu’ils sont attendus ce jour-là dans les bureaux de vote pour choisir la personnalité qui présidera aux destinées du Cameroun au cours des sept prochaines années. Pour le moment, on ne sait pas encore combien de candidats seront en lice. Mais, la convocation vendredi dernier du corps électoral donne le top départ aux différents prétendants à la magistrature suprême, le mandat de Paul Biya, l’actuel locataire du Palais de l’Unité, prenant fin en novembre 2025. C’est donc le tour de chauffe chez les candidats déjà déclarés. En revanche, ceux qui s’apprêtent à le faire n’ont pas trop de temps pour dévoiler enfin leurs intentions. En tout cas, l’opinion sera rapidement fixée dans les prochaines heures, voire les prochains jours, parce que le compte à rebours est lancé.
Dans l’urgence, les candidats, chacune et chacun selon son cas, doivent réunir les pièces nécessaires pour faire acte de candidature. Car, d’après l’article 123 de la loi portant Code électoral, les déclarations des candidatures sont faites en double exemplaire, dans les 10 jours suivant la convocation du corps électoral. L’exercice sera simple pour certains et compliqué pour d’autres, en fonction de la situation particulière des différents postulants. En tout état de cause, les prétendants à la fonction présidentielle peuvent être issus de trois couloirs possibles, en vertu de l’article 121 du Code électoral. Concrètement, ces candidats peuvent être soit investis par un parti politique représenté à l’Assemblée nationale, au Sénat, dans un Conseil régional ou dans un Conseil municipal, soit se présenter dans la rubrique des indépendants, c’est-à-dire des prétendants non affiliés à une formation politique. Mais, à condition, dans ce cas de figure, d’être présentés par au moins 300 personnalités originaires de toutes les régions du pays, à raison de 30 par région et possédant la qualité soit de membre du parlement ou d’une chambre consulaire, soit de conseiller régional ou de conseiller municipal, soit de chef traditionnel de premier degré. Autre possibilité, le candidat investi par un parti politique non représenté à l’Assemblée nationale, au Sénat, dans un Conseil régional ou dans un Conseil municipal, doit également remplir les conditions prévues et applicables aux candidats indépendants.
Le moment de vérité tant attendu est arrivé. Loin de l’agitation médiatique, les « présidentiables » doivent à présent montrer aux Camerounais de quoi ils sont réellement capables. En relevant d’abord le défi de la présentation d’une candidature conforme à la loi. Puis, en vulgarisant auprès des populations leur projet de société qui se doit d&r...

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