Dossiers de candidature : le premier test

Il reste sept jours aux prétendants à la magistrature suprême pour déposer leurs déclarations de candidature à Elections Cameroon (Elecam). Il s’agit d’un moment décisif pour les uns et les autres. Et pour beaucoup, l’aventure risque de s’achever avant même d’avoir commencé. Car, comme le prévient le Pr. Alphonse Amougou Mbarga enseignant de Science politique, « à l'heure des réseaux sociaux et des infographes tout terrain, un slide infographiste ne suffit pas à attester d'une candidature. Les déclarations tapageuses dans les médias, même si elles contribuent à alimenter l'espace public, ne sont pas des candidatures ». Ce qu’il faut donc, c’est un dossier avec tous les éléments exigibles dont l’un des plus stressants est l’original du certificat de versement du cautionnement. Une caution à reverser au Trésor public et qui s’élève à 30 millions de F, tel que le dispose l’article 124, alinéa 1, de la loi portant Code électoral. Parmi les autres pièces à fournir, il y a, selon l’article 122, : un extrait d’acte de naissance datant de moins de trois mois, un certificat d’imposition ou de non-imposition, un bulletin n° 3 du casier judiciaire datant de moins de trois mois, un certificat de nationalité, etc. 
Les principales formations politiques engagées pour cette élection disent rassembler actuellement ces différents éléments. Saidou Maidadi, secrétaire à la communication de l’Union nationale pour la Démocratie et le Progrès (UNDP), affirme ainsi que tout est pratiquement bouclé concernant la documentation à fournir pour le candidat investi, Bello Bouba Maïgari. D’après lui, il ne reste plus qu’à verser la caution exigée et à déposer l’ensemble du dossier dans les jours qui viennent. Optimisme similaire au Front pour le Salut national du Cameroun (FSNC) d’Issa Tchiroma Bakary pour lequel Jeanne Nsoga, Secrétaire générale, annonce le dépôt de la déclaration de candidature dans les jours où les heures à venir. Sérénité également à l’Union d&ea...