Décentralisation, état civil et développement local : les engagements du Cameroun

Le Cameroun s’est joint au reste de la communauté africaine pour observer hier 10 août, la 8e édition de la Journée de l’enregistrement des faits d’état civil et de l’élaboration des statistiques y relatives. « L’enregistrement des faits d’état civil comme fondement des infrastructures publiques numériques et des systèmes d’identité juridiques numérique en Afrique », est le thème choisi pour cette année. A cet effet, le ministre de la Décentralisation et du Développement local (Minddevel), Georges Elanga Obam a publié une déclaration. Dans ce document, le membre du gouvernement a réaffirmé l’engagement du Cameroun à poursuivre la modernisation de son système national d’état civil, en vue de le rendre davantage performant et de s’arrimer aux principes et standards internationaux. 
Bien que satisfait des avancées enregistrées dans ce secteur, le Minddevel a quand même invité tous les acteurs du processus « à redoubler d’ardeur au travail pour une opérationnalisation du nouveau cadre juridique (loi de décembre 2024 portant organisation du système d’enregistrement des faits d’état civil-centré sur la digitalisation) ». Car, l’enregistrement des faits d’état civil et la production des statistiques y relatives est, à la fois un droit humain fondamental, dans la mesure où il garantit à chaque citoyen une identité ; mais aussi un outil essentiel pour la bonne gouvernance et le développement durable.
La seconde déclaration du ministre Georges Elanga Obam était liée à la 14e édition de la Journée africaine de la décentralisation et du développement local. Dans son propos, le ministre a réitéré la volonté des pouvoirs publics à « construire un avenir commun aux Camerounais dans un Etat unitaire décentralisé, avec des communautés plus résilientes actrices d’un développement plus équitable et durable. » Toutes choses qui exigent la mise en place d&...