Commerce international: On reparle de la conformité

La question de la conformité dans les échanges commerciaux intra-africains, mais aussi entre l’Afrique et le reste du monde, a meublé les échanges au siège de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), au Caire en Egypte, mercredi, 23 octobre dernier. Cette rencontre tenue en prélude à la cérémonie d’adieu au président sortant d’Afreximbank, Pr. Benedict Oramah, et d’investiture du président élu, Dr. George Elombi, avait pour but d’édifier les journalistes sur l’importance de la conformité dans les échanges commerciaux. Au-delà de la conformité, les discussions ont aussi porté sur les initiatives de renforcement des capacités des banques africaines par Afreximbank sur divers sujets inhérents aux enjeux de l’heure.

Idrissa Diop, le directeur de la conformité à Afreximbank, et Gwen Mwaba conduisaient les échanges. Idrissa Diop a par exemple expliqué que la conformité est le processus par lequel une entreprise ou des Etats respectent toutes les lois, réglementations et normes qui régissent l'importation et l'exportation de biens et services. A ce titre, il constitue la porte d’entrée et de sortie dans les différentes opérations commerciales. En tant que banque multilatérale dédiée à la facilitation du commerce, Afreximbank œuvre à s’assurer que les transactions commerciales et bancaires s’effectuent en conformité avec les lois et règlements des pays.

Pour ce faire, l’institution financière panafricaine a investi près de deux milliards de dollar ( plus de 1000 milliards de F) sur ses plateformes technologiques. Ces outils technologiques aident à contrôler les opérations commerciales. « On regarde qui est le bénéficiaire définitif en ce qui concerne les entreprises exerçant dans le secteur extractif ; on cherche aussi à savoir qui se cache derriè...