Assistance aux enfants: Au-delà des conseils…

L’assassinat, il y a quelques jours du petit Karl Olivier, 11 ans, au quartier Minkan à Yaoundé et le meurtre d'une fillette de trois ans à Manjo, dans le Littoral ont une fois de plus été déplorés par le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff), Marie-Thérèse Abena Ondoa le 21 novembre dernier. Et pour intensifier la lutte contre la violence à l'égard des enfants, quoi de mieux que la mise en place des services d’urgence autour du 116, la ligne d’assistance aux enfants créée depuis le 17 avril 2023. Cette mesure de riposte était à l’ordre du jour de l’atelier d’orientation méthodique de ces services de qualité, greffés à ce numéro vert. L’atelier était présidé par le Minproff le 21 novembre dernier à Yaoundé. L’activité s'inscrivait dans le cadre de l'édition 2025 de la Journée internationale des droits de l'enfant commémorée cette année sous le thème : « Ma journée, mes droits ». « Derrière chaque coup de fil au 116, se cache un rêve, un espoir : celui d'un lendemain meilleur, celui d'une solution urgente et efficace à la violence dont l'enfant est victime. Il va sans dire que si une telle solution n'est pas donnée, et donnée à temps, ce rêve et cet espoir sont brisés et la raison d'être de ce mécanisme s'en trouvera ébranlée », a souligné Marie-Thérèse Abena Ondoa. Cependant, le centre d'appels gratuits en lui seul ne suffit pas pour prévenir les atteintes aux droits de l'enfant d’après le Minproff. Dès lors, il faut y greffer des services appropriés d'ordre sécuritaire, juridique, sanitaire, psychologique ou social. L’atelier de vendredi dernier a permis aux différents partenaires techniques et opérationnels du Minproff de discuter de la mise en place d'un m&eac...