Déplacés internes : des solutions durables en vue

Les besoins spécifiques de ces personnes, assortis d'une feuille de route d’action, ont été identifiés au cours d’un atelier organisé à Ebolowa, du 26 au 28 novembre dernier.

Des déplacés internes sont parmi nous, vivant dans les villes, villages et campagnes. Les données de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) pointent plus d'un million de déplacés internes. Guy She Etoundi, Directeur général adjoint de l'Institut national de la Statistique (INS), relève que beaucoup de réfugiés séjournent au Cameroun. Mais la situation s'aggrave avec les déplacés internes. Principalement en raison de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, des attaques menées par les terroristes de Boko Haram à l'Extrême-Nord, des conflits inter communautaires, des désastres naturels comme les inondations. Mais aussi le chômage. Partout où elles vivent, ces personnes souffrent d'un accès limité à des services essentiels : santé, éducation, nutrition. Les communautés hôtes sont aussi affectées par leur présence inattendue, mettant la pression sur les ressources disponibles.
Une vulnérabilité qui préoccupe le gouvernement et ses partenaires. Voilà qui justifie la tenue d'un atelier sur le sujet à Ebolowa du 26 au 28 novembre 2025. Un brainstorming aux enjeux certains, placé sous l’encadrement des services du Premier ministre, avec l'appui technique de l'Ins et la collaboration des agences onusiennes. Assises consacrées au cadrage et à la validation de la méthodologie de la production des données sur les migrations forcées et solutions durables pour les personnes déplacées internes au Cameroun. En effet, le pays s'est engagé depuis 2023 dans un processus d'élaboration d'une stratégie sur les solutions durables pour les personnes déplacées internes, conformément à la SND30 et à l'Agenda de d&ea...

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