Droits des femmes et de l’enfant : la lutte continue

Journée bien chargée pour l’Association camerounaise des Femmes juristes (Acafej). Vendredi dernier, les membres se sont retrouvées pour leur Assemblée générale ordinaire.  Occasion de dresser le bilan de la mise en œuvre du plan d’actions depuis le mois d’avril 2025, date à laquelle le nouveau bureau a pris fonction. Mais aussi pour faire des projections pour 2026.
Le combat pour les droits de la jeune fille, de la femme et de l’enfant va donc s’intensifier au sein de l’association. Plusieurs partenariats avec des organismes internationaux ont été signés à cet effet. Notamment le protocole avec Onu-Femmes, dont la mise en œuvre va commencer les 10 et 11 décembre prochains. Il sera question de renforcer les capacités des membres de l’Acafej pour maîtriser les conventions internationales afin de bien remplir leurs missions d’écoute et d’assistance. Une convention avec l’Unicef, dans le cadre de la protection des enfants avec un focus sur les mariages forcés et précoces, est en cours de finalisation. Dans la mise en œuvre de ce projet, l’Acafej a besoin de chiffres. « Nous avons écrit aux maires pour qu’ils nous donnent des statistiques sur la célébration des mariages avec des filles de moins de 18 ans, de moins de 15 ans et quelles sont les autorisations éventuelles qu’ils ont. Parce qu’il faut le rappeler, le Code pénal punit de peines privatives de liberté celui qui donne en mariage une fille de moins de 18 ans, mais également tout individu qui donne en mariage une personne sans son consentement », a expliqué Yvonne Léopoldine Akoa, présidente nationale de l’Acafej. 
L’association a également répondu à un appel à projet de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) sur les actes de naissance. Dans son engament, elle a présenté un p...