Diplôme d’état-major : 39 hommes et femmes plus aguerris

Le campus de l’Ecole militaire interarmées à Yaoundé a servi de cadre à la cérémonie de clôture du 30e Diplôme d’état-major, vendredi 19 décembre dernier. De 42 qu’ils étaient au départ, ce sont finalement 39 stagiaires, militaires et gendarmes, qui ont pu terminer la formation. La remise de leurs parchemins a été présidée par le général de brigade Donatien Melingui Nouma, Inspecteur des forces à l’état-major des armées, représentant le général de corps d’armée, chef d’état-major des armées. En dehors du Cameroun, les promus venus du Gabon, du Bénin, du Burkina Faso, de la Guinée, de la Côte d'Ivoire, de la République centrafricaine, du Mali, du Niger et du Tchad ont bénéficié de 22 semaines de formation sur des matières diverses. Il s’est agi, du 22 juillet au 19 décembre, d’approfondir la culture générale, de recevoir une formation à la manœuvre tactique en environnement interarmes et interarmées, du perfectionnement des connaissances militaires générales, etc.
Les innovations sur l'enseignement ont par ailleurs porté sur l’introduction de la cybersécurité, le droit international du droit humanitaire, la prise en compte des nouvelles formes de menaces, le renforcement des capacités de rédaction et la prise en compte du bilinguisme, avec un accent sur la langue anglaise. D’après les instructeurs, ce diplôme sanctionne l'enseignement militaire supérieur de premier degré. Il prépare ainsi les officiers à assurer des fonctions au sein d’un état-major. Les promus se disent prêts à le faire, grâce aux connaissances dont ils ont bénéficié. C’est le cas du commandant Jacques Léger Mougnol A Mengn'he, major du groupe. « Nous avons appris la rigueur et la justesse au ...