Insertion socio-économique : réfugiés et déplacés internes aux petits soins

Deux millions de personnes déplacées de force, dont 430 000 réfugiés, 12 000 demandeurs d'asile sont actuellement recensés en terre camerounaise. Avec plus de 53% de femmes et de filles, ces couches vulnérables font face à l’insécurité persistante dans les régions de l'Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, où les conflits armés, les violences intercommunautaires et les chocs climatiques continuent de provoquer des déplacements et de mettre à rude épreuve les communautés hôtes. Pour apporter une réponse adéquate à ces couches sociales, un protocole d’entente a été signé jeudi dernier entre le ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille et le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). « Ce protocole vient concrétiser une volonté commune de développement durable, de justice sociale et d’équité en construisant des voies vers la paix, la stabilité et la prospérité pour toutes les couches sociales y compris les plus vulnérables », a déclaré le ministre Marie Thérèse Abena Ondoa. 
Dans les faits, l'accord met l'accent sur les principes de protection des données, notamment le consentement, la confidentialité et la sécurité, pour préserver les droits et la dignité des réfugiés et des personnes déplacées. Il vise à promouvoir l'inclusion des réfugiés et des déplacés internes dans les programmes du Minproff. Le protocole compte également renforcer la collaboration sur l'égalité des genres, le développement familial et la protection de l'enfance en contexte de déplacement. Et surtout, accr...