Conseil constitutionnel: Le contentieux est vidé
- Par Yvan BOUNOUNG
- 23 Oct 2025 08:38
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En statuant finalement sur huit recours hier au Palais des Congrès de Yaoundé, la juridiction en a déclaré cinq irrecevables, en même temps qu’elle a dit son incompétence à connaître les trois autres.
Le Conseil constitutionnel a vidé le contentieux électoral de l’élection présidentielle du 12 octobre 2025, hier au Palais des Congrès de Yaoundé. L’audience y relative était présidée par Clément Atangana, président de l’auguste juridiction. Sur les 11 recours initialement déposés, quatre relevaient effectivement de trois candidats ayant pris part au scrutin : Cabral Libii du PCRN, Joshua Osih du SDF et Patricia Tomaïno Ndam Njoya de l’UDC. Les deux premiers s’étant désistés avant la tenue de l’audience d’hier, il ne restait plus, dans cette catégorie, que le recours de la présidente nationale et candidate de l’UDC. Lequel a d’ailleurs été déclaré irrecevable par le Conseil pour défaut de preuves aux faits allégués, après une longue plaidoirie. La candidate demandait « l’annulation totale des opérations de la présidentielle et la réorganisation d’un nouveau scrutin », à cause de « nombreuses violations des dispositions constitutionnelles, de droits et libertés humains », etc. A côté de l’affaire Patricia Tomaïno Ndam Njoya, quatre autres ont été déclarées irrecevables, les requérants n’ayant pas qualité pour saisir le Conseil constitutionnel. Car, suivant les dispositions de l’article 132, alinéa 2 du Code électoral, la juridiction « statue sur toute requête en annulation totale ou partielle des opérations électorales introduite par tout candidat, tout parti politique ayant pris part à l’élection, ou par toute personne ayant qualité d’agent du gouvernement pour cette élection. » Ce furent donc les cas de Martine Danielle Befolo Essono, candidate recalée et présidente nationale du Mouvement populaire pour l’émergence du Cameroun (MPEC), du président du Parti camerounais pour la justice sociale (CPSJ), Bertin Kisob, candidat recalé. La première demandait l’annulation des résultats de cette élection alors que la seconde sollicitait « l’annulation partielle des opérations électorales dans l'arrondissement de Meyomessi, région du Sud, à cause de nombreuses irrégularités». La requête du candidat indépendant Arnaud Miryl Mbah a, quant à elle, été déclarée irrecevable pour forclusion. Les 72 heures prévues par le Code électoral à compter de la date du scrutin n’ayant p...
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