Divertissement : les Doualais jouent à la Nuit blanche

L’évènement culturel a démontré l’intérêt des publics de la ville pour la chose artistique.

Des cohortes de jeunes, de moins jeunes, de plus jeunes, des publics divers, aux goûts et couleurs en principe divergents, se sont pourtant trouvé des atomes crochus, le temps d’un samedi soir à Douala : la Nuit blanche, le 5 octobre 2019. Un ensemble hétéroclite donc, qui a pris la direction soit du centre d’art contemporain Doual’art, soit de l’Institut français du Cameroun (Ifc), antenne de Douala. Mais la grande majorité des près de 300 visiteurs de la Nuit blanche avait fait le choix du périple entre les deux espaces.

Pour la 6e édition de cette manifestation culturelle multidisciplinaire au Cameroun, les deux établissements s’étaient associés pour proposer une offre artistique aux publics de la cité économique. Une offre artistique où le spectateur, plus qu’un contemplateur, était un participant. Une tendance complètement assumée du côté de l’Ifc. En effet, du côté de Doual’art, pour la première partie de la Nuit blanche, le public aura pour la plupart du temps été silencieux et même intimidé par les personnages mystiques et ancestraux de la performance spectacle du plasticien Jean Michel Dissake, dont l’exposition « Babenga » court jusqu’au 16 novembre prochain. Un jeu d’acteur, des costumes et des maquillages plus vrais que nature, qui ont donné quelques frissons à la foule… et arraché des sanglots de frayeur à un petit garçon. Pour la deuxième partie de la Nuit blanche, à l’Ifc de Douala, les spectateurs sont eux-mêmes devenus acteurs. Ils ont recherché leur moitié versifiée aux côtés de la slameuse Lydol lors d’un « Puzzle ». Raconté, pour les volontaires, une expérience marquante ...

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