Afrique centrale : la sécurité en rangs serrés

Le partage d’informations est l’une des recommandations fortes faites par le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, aux chefs de police et ministres concernés vendredi dernier à Yaoundé.


Ouverts le 17 septembre dernier au Palais des Congrès de Yaoundé, les travaux de la 4e session du Comité des chefs de police d’Afrique centrale (CCPAC), et du 24e Forum des ministres chargés des questions de sécurité se sont achevés le vendredi 20 septembre dernier. Mais avant de se séparer, les participants, venus des huit Etas-membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) ont reçu, du ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République (Minetat/ SGPR), l’exhortation de redynamiser la coopération policière en Afrique centrale, d’échanger les informations.
Le but étant de lutter efficacement contre la criminalité transfrontalière, la circulation illicite des armes à feu, le terrorisme, la traite des êtres humains et les trafics de tous genres. Ferdinand Ngoh Ngoh, qui avait officiellement ouvert les travaux, des heures plutôt, procédait alors à leur clôture, en présence du président de la Commission de la Cemac, Baltasar Engonga Edjo’o. Après avoir exprimé sa satisfaction quant au déroulement de ces assises, il a reconnu que les problématiques abordées « traduisent une parfaite convergence de vue entre les Etats de la sous-région. D’où l’impératif de bâtir ensemble, une riposte cohérente et coordonnée face aux menaces et défis sécuritaires qui nous interpellent. »
Au terme du rendu des commissions techniques, les chefs de police et les ministres chargés des questions de sécurité d’Afrique centrale ont formulé 26 recommandations au secrétariat permanent de la CCPAC. Parmi celles-ci, l’exhortation adressée « aux pays côtiers d’intensifier la surveillance au débarquement des médicaments placés sous contrôle international, et qui font l’objet des trafics illicites à des fins toxicomaniaques, ceci en vue d’en réduire l’importation frauduleuse ; l’organisation, en collaboration avec le secrétariat permanent et l’appui des partenaires, des opérations spontanées de police pour lutter contre la prolifération des faux médicaments et le vol des véhicules dans la sous-région. »

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