Rentrée scolaire et universitaire 2024 : sur de bons rails

Inondations dans la région de l’Extrême-Nord et menaces sécuritaires dans les régions en crise n’ont peut-être pas empêché les élèves de ces parties du pays d’emprunter le train de l’école pour l’année scolaire 2024-2025. Mais le gouvernement s’est voulu solidaire de ceux qui ont été durement affectés par ces phénomènes. D’où la minute de silence demandée hier au début du Conseil de cabinet du mois de septembre que le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute a présidé à l’auditorium de ses services. Avant que les membres du gouvernement concernés ne montent au créneau pour faire le point dans leurs secteurs respectifs. Avec sans doute plus d’attention aux aînés de l’enseignement supérieur qui attendent de prendre le chemin des amphithéâtres dès le 7 octobre 2024. Dans le rôle de l’exposant, le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur. De la communication du Pr. Jacques Fame Ndongo, l’on retiendra globalement qu’après l’examen national du Brevet de technicien supérieur (BTS) dont l’élaboration du nouveau programme s’est achevée il y a un an, les curricula du cycle de licence des facultés classiques ont été revus et harmonisés entre toutes les universités d’Etat du Cameroun. Sont concernés ici, 70% de l’effectif total des étudiants de l’enseignement supérieur dans le pays. En attendant leur mise en œuvre graduelle qui va démarrer au cours de l’année académique qui va démarrer bientôt. L’objectif majeur pour la nouvelle année académique, est la consolidation de l’université-entreprise et du statut de l’étudiant-entrepreneur, tel que prévu par la loi d’orientation de l’enseignement supérieur du 25 juillet 2023. Avec en toile de fond, l’acquisition des compétences (savoir-faire) par les étudiants.
Des compétences que l’on assimile de plus en plus du côté de la formation professionnelle. Le ministre Issa Tchiroma Bakary a relevé un plus grand intérêt pour ce secteur depuis la décision président...