Dégradation des routes : des mesures pour améliorer la circulation

Vendredi 27 septembre, le ministre des Travaux publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi, a donné un point de presse à Yaoundé. Cette rencontre avec les hommes de médias marquait la fin de la revue des projets en cours sur l’étendue du territoire et avait pour but d’éclairer l’opinion sur l’état des routes et les mesures prises ou programmées en vue du relèvement du niveau de service de certains axes routiers dont l’importance économique est avérée.

Les raisons de la dégradation des routes
Sur cette question, Emmanuel Nganou Djoumessi a expliqué que le réseau routier structurant national, les corridors, ainsi que le réseau routier de proximité, avaient connu une dégradation accélérée ces derniers mois, pour diverses raisons. À savoir, une durée de vie accomplie dont le vieillissement des chaussées et des ouvrages d’assainissement sont l’illustration, une pluviométrie abondante et continue sur des ouvrages d’évacuation dimensionnés jadis pour des volumes d’eau dépassant les projections de construction. Puis, a-t-il ajouté, un incivisme tenace de certains usagers, dont le non-respect des tonnages et des gabarits continue à peser sur la durée de vie des chaussées. Et, une allocation financière très importante, mais qui est insuffisante pour continuer le bitumage ou encore l’entretien d’un réseau routier qui est passé de 55 000 km en 1986 à 121 873 km.

Travaux d’entretien confortatif  
Pour faire face à la dégradation des routes, des travaux d’entretien confortatif, qui sont une combinaison de réhabilitation et d’entretien périodique, sont en cours sur certains axes routiers. Les sections concernent entre autres, pour la nationale No 5, Bekoko-Loum-Nkongsamba-Pont du Nkam Bandja-Batcham, Bandja-Bandjoun (219 km) ; la nationale No 3, Yaoundé-Pont Doupe-Pont sur la Dibamba (215 km), la nationale No10 (Yaoundé-Echangeur-Ahala-Rond-point Tropicana-Carrefour de l’amitié-Carrefour Nkoabang-Bonis (319,18 km). Les opérations d’entretien confortatif financées par à la fois par le Fonds routier et le budget d’investissement public, à hauteur de 51,500 milliards de F, portent sur la réhabilitation des sections les plus dégrad...