Protection des droits des enfants : un cap à franchir

Les efforts cruciaux déployés ces dernières années par des acteurs de divers ordres font face à la résistance de multiples violations du cadre légal.

 

« Planter des arbres, c’est agir pour demain » peut-on lire sur la nouvelle fresque décorant l’un des murs de l’école publique d’Emana II à Yaoundé. Une toile dessinée la semaine dernière par les Barthelemy Toguo en herbe de cette école pour sensibiliser sur l’impérieuse nécessité de protéger notre environnement. Un exercice effectué en prélude à la Journée mondiale de l’enfance commémorée tous les 20 novembre. Occasion pour les adultes de se pencher sur la situation des droits de l’enfant dans le monde.
Au Cameroun, le gouvernement multiplie les efforts en matière de protection des droits des enfants. Des droits universels et non négociables consacrés par une batterie de textes à la fois de portée nationale et internationale conçus et ratifiés par le Cameroun. C’est le cas entre autres de la Convention relative aux droits de l’enfant, de la Convention n°182 sur les pires formes de travail des enfants, de la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant ou encore plus récemment de la loi du 25 juillet 2023 portant Charte de protection des enfants en ligne au Cameroun. En dépit de ce cadre légal important, plusieurs comportements parfois devenus banals entravent les initiatives engagées ces dernières années autant par l’État que par la société civile.
Plus de 400 000 enfants dans le monde vivent dans les zones en proie à des conflits armés ou les fuient, d’après l’Organisation des Nations unies (ONU). Le Cameroun n’échappe pas au triste tableau des ...

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