Insécurité à Ayos : coup de filet de « Araignée »

L’opération engagée vendredi dernier par la légion de gendarmerie du Centre a permis d’interpeller plus de 120 personnes qui semaient la terreur dans le Nyong-et-Mfoumou.


Air particulièrement pesant ce dimanche 19 janvier dans les rues d’Ayos. Les regards sont pour la plupart tournés vers la Brigade de gendarmerie. Une opération coup de poing menée par des éléments de la gendarmerie vient d’aboutir à l’interpellation de 126 personnes pour divers motifs. « Nous sommes dans le cadre de l’assainissement des périphéries de la ville de Yaoundé. Pour cette opération qui se déroule dans le département du Nyong-et-Mfoumou, et particulièrement dans la localité d’Ayos et environs, nous l’avons baptisée « Araignée ». Au deuxième jour, nous avons réalisé un bilan considérable. A savoir, l’interpellation d’un suspect pour parricide. Il a assassiné son père à l’aide d’une machette. Le second suspect a causé des blessures toujours à l’aide de la machette, à son frère aîné. Nous avons également interpellé deux individus porteurs d’armes de calibre 12 manufacturées de fabrication artisanale », relève le chef d’escadron Housseini Hamadou, commandant de compagnie d’Akonolinga.
Les près de 200 éléments de la gendarmerie déployés depuis la nuit du vendredi 17 janvier ont aussi pu saisir des stocks de médicaments. « Nous y avons retrouvé des produits dopants tels que du Tramadol de 225 mg et d’autres drogues. Des suspects ont aussi été interpellés en possession d’effets militaires et d’énormes stocks de cannabis », ajoute le commandant de compagnie. Par ailleurs, l’opération « Araignée » a permis de mettre la main, aux environs de minuit et en bordure de la route nationale n°10, sur un jeune homme en possession de la somme de 120 millions de F en liquide dans un sac à dos. « D’après ses premières déclarations, cette somme est destinée à l’achat du cacao. Mais, nous procédons à des vérifications avant de poursuivre », va ajouter le chef d’escadron Housseini Hamadou. Autres motifs retenus : défaut de carte nationale d’identité, rixe sur la voie publique et blessures graves.
L’opération menée à Ayos et ses environs n’est pas le fait du hasard. Depuis quelques mois, la ville montre un regain de criminalité. « La ville d’Ayos particuli...

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