Organisation du scrutin : l’Extrême-Nord rassure

À l’Extrême-Nord, Boko Haram a fortement perdu du terrain. Le résultat de l’action conjuguée des forces de défense et de sécurité, des autorités administratives et des populations. Pour autant, la menace n’est pas encore complètement éradiquée. En témoignent des incursions sporadiques que l’on enregistre dans certaines localités. Attaques auxquelles s’ajoutent des épisodes d’enlèvement de personnes avec demandes de rançon et d’autres actes de grand banditisme. D’où l’instruction du ministre de l’Administration territoriale : il faut une vigilance de tous les instants pour éviter toute mauvaise surprise. Paul Atanga Nji l’a dit hier dans les services du gouverneur de l’Extrême-Nord au cours d’une réunion d’évaluation sécuritaire qu’il a présidée. Ce déplacement vient à la suite de ceux déjà effectués au Sud, à l’Est, dans le Littoral, au Sud-Ouest et après une réunion similaire tenue à Yaoundé le 15 septembre dernier, sur très hautes instructions du président de la République.
Ce sont des séances de travail visant à se rassurer quant à la situation sécuritaire de l’ensemble du pays et à adopter des mesures efficaces afin que l’élection du 12 octobre prochain puisse se dérouler sans encombre. Ceci, au moment où cette région dont l’électorat (plus de 1,3 million de personnes), très convoité, vit l’effervescence de la campagne électorale en cours. Ainsi, outre le gouverneur de l’Extrême-Nord, Midjiyawa Bakari, et des autres autorités administratives, la concertation d’hier à huis clos a également connu la participation du commandant de la 4e Région militaire interarmées, le général de brigade Agha Robinson Ndongo, et du commandant de la quatrième Région de gendarmerie, le général de brigade Jules César Essoh. Paul Atanga Nji a demandé aux uns et aux autres de continuer d’apporter à Elecam tout l’accompagneme...