Sécurité dans le Nord-Ouest : on garde l’œil ouvert

Il ressort de la réunion présidée vendredi dernier par le ministre de l’Administration territoriale que les acteurs sont mobilisés pour une bonne organisation du scrutin du 12 octobre.

L’ambiance est lourde à Bamenda, de jour comme de nuit. Une conséquence de la situation sécuritaire critique dans laquelle se trouve le chef-lieu du Nord-Ouest depuis quelques années. Si les forces de défense et de sécurité ont réussi à restreindre fortement la capacité de nuisance des bandes armées qui opèrent dans la région, ces terroristes n’ont pas encore été totalement anéantis. On enregistre encore des attaques sporadiques et lâches contre des civils, marquées par des enlèvements assortis de demandes de rançons. Les populations doivent par ailleurs faire face aux mots d’ordre de « Ghost Town » et « Lock Down ». Pourtant, malgré ce climat délétère, la campagne électorale en vue de la présidentielle du 12 octobre prochain se tient bel et bien dans la région. 
C’est ce qu’a pu constater le ministre de l’Administration territoriale vendredi 3 octobre dernier. Paul Atanga Nji bouclait alors à Bamenda la tournée nationale instruite par le président de la République. Des visites de travail dont l’objectif était de faire une évaluation sécuritaire de chaque région, ainsi que le point de l’organisation matérielle du scrutin à venir par Elections Cameroon (Elecam). L’on a ainsi appris que dans le Nord-Ouest, des mesures ont été prises afin que tout le matériel électoral soit présent dans tous les bureaux de vote, y compris dans les zones enclavées et difficiles d’accès. Les démembrements d’Elecam doivent aussi être sécurisés et tout doit être prêt au moins cinq jours avant le 12 octobre, jour du scrutin. L&r...

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