Rapatriement des biens culturels: une opération très attendue
- Par Yvette Mbassi
- 28 déc. 2018 19:25
- 0 Likes
Amorcée dès la seconde moitié du XXe siècle, suite à la décolonisation, la restitution des objets est réellement en train de prendre corps.
Ce sera par un bien culturel d’envergure dont le peuple Bamoun a été spolié que le Cameroun expérimentera, en 2019, le retour des objets pillés lors de campagnes militaires ou offerts aux musées et à l’Etat français par des officiers et soldats. Pendant la colonisation. Il s’agit précisément du trône du Mfon Mbouombouo qui régna au 18e siècle (1757-1814), en tant que 11e roi des Bamouns. Le transfert de ce symbole de pouvoir est l’aboutissement d’un processus de mobilisation et de lobbying engagé depuis de nombreuses années par l’élite Bamoun, appuyée par la diplomatie camerounaise, des universitaires, des artistes et sportifs nationaux de haut niveau. Un heureux épilogue donc pour cet objet, après le cas Afo-A-Kom, (du nom de la statue sacrée volée en 1966 à Laikom, siège des Fons Kom dans la région du Nord-Ouest), « vidé » en 1973. 45 ans après la conclusion du dossier Afo-A-Kom, l’espoir renaît de voir tous les autres objets culturels dont le Cameroun a été illégalement dépouillé retrouver rapidement leur terroir. Plus que jamais, le peuple Sawa, notamment, caresse le secret espoir de revoir le « Tangué de Kum’a Mbape Bell (la pirogue de Lock Priso, un patriarche Douala) arraché à Bonaberi le 22 décembre 1884. L’objet séjournerait da...
Cet article complet est réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Identifiez-vous >
Accédez en illimité à Cameroon Tribune Digital à partir de 26250 FCFA
Je M'abonne1 minute suffit pour vous abonner à Cameroon Tribune Digital !
- Votre numéro spécial cameroon-tribune en version numérique
- Des encarts
- Des appels d'offres exclusives
- D'avant-première (accès 24h avant la publication)
- Des éditions consultables sur tous supports (smartphone, tablettes, PC)
Commentaires