Dimanche soir, le président de la République a clairement placé les jeunes camerounais devant leur responsabilité historique. Celle de poursuivre avec bonheur, l’œuvre de construction de la Nation camerounaise. Une œuvre exaltante et ô combien noble, que chaque génération a le devoir de continuer en fonction de son contexte et de ses défis. Et malgré ses contraintes, transmettre à la suivante, un Cameroun toujours plus grand, toujours plus beau, toujours plus harmonieux. Cette idée placée à l’entame du message à la jeunesse ce 10 février 2019 est un signal clair, que les mots du chef de l’Etat confirment depuis le début de ce septennat.
D’ailleurs, Paul Biya s’est fait fort de répéter presque mot-à-mot ce qu’il avait déjà si bien dit le 6 novembre dernier dans son discours d’investiture : « En effet, je n’ignore pas vos difficultés. Je comprends vos aspirations au changement et votre désir de participer davantage aux décisions qui engagent votre avenir. Je vous le dis à nouveau : le Cameroun de demain se fera avec vous».
Entre le 6 novembre et ce 10 février, le président de la République a déjà donné des indicateurs de cohérence entre son discours et son action. Dans le gouvernement qu’il a réaménagé le 4 janvier, et parmi les directeurs généraux nommés ces derniers temps à la tête de certains établissements publics sensibles, se trouvent des Camerounaises et des Camerounais à la fleur de l’âge, appelés à faire valoir leur jeunesse et leurs compétences. Il y en aura certainement d’autres.
Mais comme évidemment il n’est pas possible de nommer ministre ou directeur général, chaque Camerounais, Paul Biya, le chef de famille rappelle à ses enfants, que chacun dans sa position, est utile à son pays, pour peu qu’il s’inscrive dans la dynamique positive, avec patriotisme et abnégation. A ce sujet, le chef de l’Etat a indiqué à ses jeunes compatriotes, ce qui lui semble être le grand défi de leur génération à eux : la défense des acquis, et la conduite à son terme, de l’ambitieux projet d’atteinte du statut de pays émergent à l’horizon 2035.
Cette véritable « cause nationale » à laquelle il appelle la participation active et enthousiaste de chaque Camerounais, et plus particulièrement de chaque jeune, est rappelée une fois de plus, à la manière d’un pédagogue qui souhaite visiblement que l’idée soit gravée dans l’esprit de chacun de ses compatriotes. C’est donc un double défi qui interpelle la jeunesse camerounaise. Pour transmettre, dans quelques décennies, un Cameroun uni et prospère, elle devra commencer à préserver le fruit du travail des pères fondateurs de la Nation.
L’indépendance chèrement acquise au bout d’une période coloniale douloureuse. L’unité nationale patiemment construite pour être le ciment du nouvel Etat. La nouvelle génération a un autre héritage à fructifier : la démocratie et le progrès social. Quand il parle de faire de la politique de manière responsable, Paul Biya fait une différence nette entre l’engagement concret (inscription sur les listes électorales, candidatures à des fonctions électives) et l’engagement virtuel qui épouse ces derniers temps la forme d’un populisme déplacé à travers les réseaux sociaux.
Faire de la politique, c’est aller voter, être candidat, devenir conseiller municipal, député, sénateur… et par l’une de ces positions, participer de manière effective à la vie de la Nation. Il ne s’agit pas d’ invectiver à longueur de journée, orchestrer ou participer à des actes de destruction. Le pr&...
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