YaPhoto 2019:« Rémanences » en fil conducteur
- Par Monica NKODO
- 26 mars 2019 11:47
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C’est sous ce thème général que se tient jusqu’au 31 mars prochain la troisième édition de la quinzaine de la photographie de Yaoundé.
«YaPhoto », entendez « Yaoundé Photographie », est cette quinzaine dédiée depuis quatre ans à la photo contemporaine dans la capitale. Des regards divers se réunissent pour donner leur consentement autour d’un thème général.
Pour cette troisième édition prévue du 13 au 31 mars 2019 (après les deux premières : « Ce que nous voyons » en 2016 et « Picturing The Present » en 2017), les professionnels de la photo issus du continent et d’ailleurs ont apporté leur contribution sur les « Rémanences ».
Les copies rendues sous la supervision de Landry Mbassi, directeur du festival, et de Yves Chatap, curateur indépendant, critique d’art et éditeur camerounais de renommée internationale, livrent un tableau saisissant de l’idée de rémanence. Pourquoi ce mot de quatre syllabes est-il choisi pour porter le YaPhoto 2019 ? Derrière l’histoire, il y a l’hommage.
Celui à Bisi Silva (1962-2019), cette commissaire d’expositions nigériane, fondatrice du Centre for Contemporary Art à Lagos, dont le nom restera longtemps associé à la promotion de l’art visuel africain auprès des meilleures galeristes et conservateurs du monde. Sa disparition en février dernier laisse une douleur que seule l’éternité octroyée par l’art peut réparer ou du moins tenter d’apaiser.
Exercice difficile mais pas irréalisable pour ces artistes originaires d’Afrique du Sud, d’Angola, du Cameroun, d’Espagne, des Etats-Unis, de France, du Mali, du Maroc, du Nigeria, de la RDC ou du Togo. « La question de la rémanence fait avant tout référence au temps », lance Yves Chatap, directeur artistique du YaPhoto 2019.
Invoquer la rémanence, c’est faire appel à cet effet toujours aussi vivant après la fin de la cause. Comme ces cercles formés après le ricochet d’une pierre à la surface de l’eau… Restons sur la notion de temporalité soulignée par Yves Chatap, car c’est elle qui revient le plus sur les clichés proposés dans les différentes expositions, que ce soit à la Galerie d’art contemporain de Yaoundé, au Musée national, au Musée La Blackitude, à l’Institut Goethe, à l’Institut frança...
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