Barrage de Memve’ele : des impacts pour l’eau aussi
- Par Jocelyne NDOUYOU
- 06 mai 2019 11:56
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La phase d’essai de cet ouvrage, lancé depuis le 15 avril dernier a permis aux équipements de production d’eau potable de fonctionner à plein régime.
Depuis quelques semaines, les turbines de la station de traitement de l’eau d’Akomnyada et de la Mefou, alimentant Yaoundé, tournent à leurs capacités installées qui sont respectivement de 150 000 et 50 000 m 3 par jour. « Avant le 15 avril, Akomnyada ne pouvait produire qu’entre 120 et 130 000 m3 d’eau quotidiennement, et la Mefou environ 40 000 m3, du fait du déficit en énergie électrique », souligne Joseph Marie Bienvenu Eyafa, directeur régional Yaoundé et agglomération de Camwater, joint au téléphone. Cette évolution dans la production de l’eau potable pour Yaoundé et ses environs est le fruit de la mise sous tension, depuis le 15 avril dernier du barrage hydroélectrique de Memve’ele.
Un terme technique pour parler de la phase d’essai des installations de cet important ouvrage. « Il est question pour nous de nous assurer que chacun des quatre moteurs fonctionne comme il se doit et jusqu’ici, après les avoir testés un par un, nous sommes satisfaits de leur fonctionnement », affirme Gaston Eloundou Essomba, ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee).
Si on parle de l’impact de l’utilisation progressive de l’énergie électrique produite par Memv’ele sur la production de l’eau potable, c’est que les deux sont étroitement liées.
Et comme on le dit dans l’imagerie populaire l’absence de l’électricité induit l’absence de l’eau et vice versa. En effet, selon des sources au Minee, environ 60% du déficit de production d’eau étaient liés aux coupures de courant. Mais désormais, grâce à l’énergie électrique provenant de Memve’ele, certaines régions du Réseau interconnecté Sud (RIS), notamment le Centre et le Sud, bénéficieront d’une meilleure qualité d’électricité et donc d’une meilleure continuité du service de l’eau. Ceci dans la mesure où les turbines des stations de pompage tournent à plein régime.
« Et cela ira en s’améliorant », poursuit le Minee. Au ministère et même à Camwater, on rassure également quant à la maîtrise de la couleur de l’eau sortant des robinets. « La couleur jaunâtre ou marron tant décriée ces de...
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