Import-export : réflexions pour plus de rapidité

Opérateurs et fournisseurs de services portuaires viennent d’échanger sur la question à Douala.

1000 jours de stationnement d’un container à l’export sur le terminal. Des camions au chargement terminé qui ne quittent pas l’enceinte portuaire. Des containers déjà dédouanés qui ne sortent pas… Pour de nombreuses raisons, des retards restent observés dans les opérations du commerce extérieur au port de Douala : une panne ponctuelle de réseau peut bloquer l’importateur jusqu’à la fermeture des bureaux, un container peut être détérioré après un accident de manutention, etc. La problématique était au cœur d’une formation initiée il y a quelques jours au siège du Gicam à Bonanjo-Douala par Douala International Terminal (Dit), avec la participation du Port autonome de Douala (Pad), du Guichet unique du Commerce extérieur (Guce), de la Douane, de l’Union des Consignataires et Armateurs du Cameroun (Ucam), le Conseil national des Chargeurs du Cameroun (Cncc), entre autres acteurs de la chaîne portuaire. Thème de la formation : « Booster les enlèvements et évacuations de conteneurs au port de Douala ».
Il ressort des échanges que les torts sont pour le moins partagés entre les importateurs/exportateurs et les fournisseurs de services portuaires. « Sensibilisez vos chauffeurs : qu’ils se dirigent vers la sortie une fois chargés », a par exemple conseillé Jeannot Fongang de Dit à certains importateurs. La Douane, de son côté, va rappeler qu’en cas d’avarie constatée sur un container, l’opérateur a le droit de convoquer toutes les parties impliquées dans l’o...

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