Corridor Batchenga-Ntui-Tibati : deux lots accusent du retard
- Par Aïcha NSANGOU N.
- 27 mai 2020 11:43
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Des retards causés par la non performance de l'entreprise mobilisée sur ces lots sont en train de trouver solutions.
La route Batchenga-Ntui-Yoko-Lena-Tibati (380 km) se dessine progressivement. Pour ce projet divisé en six lots, pas moins de six partenaires techniques et financiers accompagnent le gouvernement pour sa réalisation. Il est d'ailleurs présenté comme l'un des projets routiers les plus importants mis en œuvre par le Cameroun ces dernières années. En février dernier, l'on assistait à la réception du lot 4 (Yoko-Lena) long de 45,241 km. Le lot 1 qui va de Batchenga à Ntui (21,3km) est à 71 %. Et ici, les populations bénéficient déjà des retombées socio-économiques du projet. Au niveau des lots 5 et 6 (Lena-Sengbe-Tibati) où l'entreprise Sogea-Satom est mobilisée, les travaux sont effectués à plus de 56%.
Si ça évolue bien ailleurs, les lots 2 (Ntui-Mankim, 96,7 km) et 3 (Mankim-Yoko, 82,1 km) accusent un grand retard. Le point de la situation fait état d'un arrêt des travaux et d'une procédure de remplacement de l'entreprise en cours sur le lot 2. Mais en attendant, des mesures sont prises par le ministère des Travaux publics (Mintp) pour le traitement des zones potentielles de rupture. « Le lot Ntui -Mankim confié à l'entreprise Elevolution a connu des difficultés qui ont emmené le maître d'ouvrage, après avis des partenaires financiers concernés, à résilier le marché et à relancer la procédure d'acquisition ouverte. Dans la procédure en cours, les acquis du premier marché seront valorisés notamment les bases construites, les terrassements exécutés, etc. », explique Mathurin Zanga, coordonnateur de la cellule des projets BAD-BM au Mintp, chargé de la gestion de ce projet.
Quant à savoir pourquoi un seul des deux lots a été retiré à cette entreprise défaillante, l'expert indique que « dans la gestion d’un projet, le maître d’ouvrage recherche d’abord la réalisation de l’axe routier. Lors de l’évaluation de la performance de Elevolution, il s’est avéré que le lot 2 était le plus en retard, avec une mobilisation très faible. Ainsi la seule solution était la résiliation ». Cependant, pour le lot 3, l’entreprise avait pris quelques dispositions et une organisation qui étaient de nature à rassurer quant à sa capacité à livrer les travaux. Elle avait du reste mobilisé un sous-traitant qui disposait d'un parc de matériel important. « C’est pour cela que ce lot n’a pas été résilié. Toutefois pour mitiger le risque de d&e...
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