Profondément pacifiste

 Le désir de normaliser les relations internationales n’a d’égal que le profond attachement du président de la République, Paul Biya, en faveur de la paix dans le monde.
  Il est clair que la montée du nationalisme, du populisme, les rivalités entre les superpuissances, l’aggravation des conflits régionaux, les ambitions militaires de certaines Nations ainsi que l’activisme des réseaux terroristes entraînent la planète entière dans un cycle de violence et d’incertitude qui perturbent la sérénité de nombreux Etats, voire des milliers de citoyens et menacent la paix mondiale.
Même si ce climat délétère profite aux marchands d’armes et nourrit les extrémismes, il ne favorise ni le vivre-ensemble des peuples et des Nations, ni le développement des Etats, ni le progrès de la science encore moins la paix mondiale. C’est à dessein que le chef de l’Etat lors de son discours en réponse aux vœux de Nouvel an du corps diplomatique, le 9 janvier 2020, a estimé qu’on « peut craindre qu’en l’absence d’une solidarité véritable et sincère entre Etats », le fléau du terrorisme ne s’étende en s’intensifiant à d’autres parties du monde, au-delà de l’Irak et de la Syrie. Le terrorisme est notamment signalé, en Afrique, à travers des groupes extrémistes tels que Boko Haram, Al Qaeda au Maghreb islamique (AQMI), le Mouvement pour l’unicité du jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO) et les Shebab. Ces groupes terroristes ont notamment essaimé car ils servent de relais à leurs parrains résidant en Irak ou en Syrie. Ils ont aussi bénéficié de la déliquescence de la Libye à la suite de la chute de l’ancien guide libyen, Mouammar Kadhafi en octobre 2011. Depuis lors, les forces coalisées se sont mobilisées pour mettre ces terroristes hors d’état de nuire.
Non seulement la solidarité véritable et sincère peut renforcer la coopération interétatique en matière de lutte contre le terrorisme. Mais aussi, elle est susceptible de bris...