Application des conventions de l’OIT : l’appel à plus de justice sociale

Le Comité chargé d’évaluer ces textes ratifiés par le Cameroun relatif notamment à la liberté syndicale a tenu une session hier à Yaoundé.

Quatre dossiers au total sur la table du Comité chargé de l’élaboration des rapports sur l’application des conventions de l’Organisation internationale du travail (OIT). Avec l’appui du Bureau international du Travail, les membres dudit comité constitué de représentants des administrations publiques, des employeurs et travailleurs étaient réunis hier au ministère du Travail et de la Sécurité sociale (MINTSS), question d’examiner ces instruments. Le Cameroun, membre de l’OIT depuis 1960, a ratifié un certain nombre de conventions relatives à la protection et à l’épanouissement des travailleurs, notamment sur la liberté syndicale, les pièces d’identité des gens de mer (personnes travaillant dans un navire) et sur le licenciement. Mais ces engagements ne suivent pas toujours. « Il était donc question pour toutes les parties prenantes de voir dans quelles mesures mettre fin à ces violations des conventions internationales ratifiées par le Cameroun, notamment le problème de la liberté syndicale au Cameroun et celui du licenciement qui ne respectent pas les procédures et les droits des travailleurs », a indiqué Isaac Bissala, syndicaliste.
Concernant la convention dédiée aux gens de mer, l’examen de cet instrument visait à ce que &laq...

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