« Il faut relancer le secteur »

Quelles sont les retombées que vous espérez de l’accompagnement de ces artisans ?
Le secteur des minéraux de développement a été très frappé par le Covid-19. Il faut que les gens reprennent leurs activités d’extraction et de production. La première retombée, c’est donc la relance de leurs activités et quand on dit relance, on parle d’amélioration de la production. Avec les équipements qu’ils vont recevoir, nous espérons qu’ils vont améliorer leur productivité. La deuxième retombée, c’est améliorer les revenus des artisans; ce qui va forcément induire une amélioration des conditions de vie. Au niveau des collectivités locales, nous avons une commune qui nous a dit qu’elle fait des recettes de 1 million de F par mois, issues de l’extraction du sable seulement. Ça veut dire 12 millions de F de taxes sur ces différents producteurs dans l’assiette communale. C’est très important parce que ça élargit l’assiette fiscale communale. La quatrième retombée est que nous voulons sensibiliser pour réduire le travail des enfants parce que nous avons constaté qu’avec la crise du Covid-19, les enfants se sont retrouvés massivement dans les sites d’extraction minière. Enfin, nous espérons améliorer les activités des femmes très présentes dans les secteurs du sable, de l’argile et même dans le concassage du gravier. Au final, nous voulons vraiment que ce secteur contribue à la croissance économique de notre pays. 
Comment de manière concrète, ces activités peuvent-elles contribuer au développement l’économie nationale?  
Prenons l’exemple simple des carreaux. Nous en importons pour des milliards de F chaque année. Nous avons pourtant notre argile ici avec laquelle on peut produire des carreaux. On peut aussi produire des tasses. Donc c’est déjà une idée en termes de développement au niveau local d’abord. Ensuite, nous pensons aux économies d’échelle. Si nous produisons plus, nous réduisons les importations et si nous r&eac...