Gestion durable des forêts : front commun

Le ministre Jules Doret Ndongo et des diplomates européens ont échangé sur la question hier au cours d’une audience.

La gestion durable des forêts et la traçabilité des exploitations étaient au cœur d’une audience accordée hier par Jules Doret Ndongo, ministre des Forêts et de la Faune (Minfof), à l’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne au Cameroun, Corinna Fricke, accompagnée du tout nouvel ambassadeur, chef de délégation de l’Union européenne (UE), Philippe Van Damme. « Pour que nous puissions aboutir à un système qui puisse permettre d’améliorer nos performances, nous avons mis en place, en partenariat avec nos bailleurs, un système qui permet d’assurer cette gestion durable et de voir comment renforcer les recettes », explique Jules Doret Ndongo.  L’engament de l’UE et de l’Allemagne aux côtés du Cameroun requiert une mise en place d’instruments performants. « Nous sommes d’accord avec le ministère en charge de la forêt qu’il faut impliquer un système qui assure une exploitation légale afin de permettre au Cameroun de profiter pleinement de ses richesses naturelles », a déclaré Corinna Fricke.  
Dans un premier temps, il est question de mettre en place la dématérialisation des procédures qui est un levier modernisation de l’administration forestière. Il a été mis sur pied à cet effet le Système informatique de gestion des informations forestières de deuxième génération (Sigif 2). Alors qu’une certaine opinion pense que le courant ne passe plus entre le Cameroun et l’UE au sujet de cet outil qui vise à assurer la traçabilité et la légalité du bois local, les deux parties accordent leurs violons pour une gestion forestière harmonieuse et profitable à tous. 
Pour Philippe Van Damme, l’Union européenne attache une grande importance à la gestion durable du bassin forestier camerounais et plus largement du bassin forestier du Congo tant au niveau environne...

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