Passation des marchés publics en ligne : ça traîne
- Par Junior MATOCK
- 16 sept. 2021 12:10
- 0 Likes
Constat fait par le ministre délégué à la présidence de la République chargé des Marchés publics dans un communiqué rendu public mardi dernier.
La passation des marchés publics en ligne semble ne pas suffisamment susciter l’engouement des maîtres d’ouvrage et maîtres d’ouvrage délégués. C’est en tout cas le constat fait par le ministre délégué à la présidence de la République chargé des Marchés publics (Minmap), Ibrahim Talba Malla. Dans un communiqué publié le 14 septembre dernier portant sur la publication des performances des acteurs sus-indiqués dans le cadre de la passation des marchés publics par voie électronique sur la plateforme Coleps (Cameroon Online E-procurement System), le Minmap indique que l’exploitation des rapports d’utilisation de la plateforme, ainsi que les lettres de performances servies auxdits acteurs pour le compte de l’exercice 2020 et du premier semestre de l’exercice 2021, « il ressort une nette évolution des statistiques de passation des marchés en ligne, qui reste faible au regard du volume de marchés passés en général. » Concrètement, sur les 200 marchés sélectionnés et qui sont censés être passés en ligne en 2021, on ne dénombre que 76 au 31 août 2021.
Les raisons de cette situation sont de plusieurs ordres, d’après le chef de division des systèmes d’information, par ailleurs coordonnateur du projet de dématérialisation des procédures de passation des marchés publics au Minmap, Pascal Pierre Ahanda. Il y a par exemple que « les acteurs ont du mal à s’adapter aux changements. Ils pensent que la passation des marchés publics en ligne est assez complexe et ont parfois peur de l’informatique et de l’outil informatique. Ils préfèrent rester sur leurs papiers physiques ou font plus confiance à leurs registres. », explique Pascal Pierre Ahanda. Lequel poursuit en indiquant que ces acteurs s’interrogent également sur la sécurité des informations publiées sur cette plateforme. Cette réticence tient également au fait que « le cadre juridique n’est pas très contraignant ». En ce sens que le décret du Premier ministre du 5 janvier 2018 qui encadre la passation des marchés publics par voie électronique dit bien que « le choix de passer un marché en ligne appartient au maître d’ouvrage. Ce qui s...
Cet article complet est réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Identifiez-vous >
Accédez en illimité à Cameroon Tribune Digital à partir de 26250 FCFA
Je M'abonne1 minute suffit pour vous abonner à Cameroon Tribune Digital !
- Votre numéro spécial cameroon-tribune en version numérique
- Des encarts
- Des appels d'offres exclusives
- D'avant-première (accès 24h avant la publication)
- Des éditions consultables sur tous supports (smartphone, tablettes, PC)
Commentaires