« Nous avons considérablement réduit nos empruntes environnementales »

Nous constatons une affluence des emballages plastiques non-biodégradables dans les points de ventes malgré l’interdiction du ministère. Qu’est ce qui explique cette résistance ? 
La résistance est due au fait que certains commerçants sont dupés par les vendeurs de ces emballages interdits qui les font passer pour des emballages autorisés et les contrebandiers qui dissimulent les emballages interdits dans leurs marchandises. Il y a aussi le fait que les consommateurs continuent à les solliciter fortement malgré l’interdiction en vigueur depuis 2014. En effet ces plastiques continuent d’être commercialisés. Mais juste à côté, il y a des emballages non interdits. Tout n’est pas constitué de ce qu’on appelle vulgairement « léda ». Les acheteurs n’arrivent justement plus à distinguer le bon emballage du mauvais. 

Quelles stratégies avaient été élaborées pour lutter contre la commercialisation de ces emballages et quelles en ont été les fruits ? 
Il y avait une stratégie mise en place dès le début de l’entrée en vigueur de l’arrêté conjoint Minepded-Mincommerce d’octobre 2012 portant réglementation de la fabrication, de l’importation et de la commercialisation, des emballages non biodégradables. Celle-ci a contribué à la mise en place des comités régionaux et territoriaux des équipes d’appuis à ces deux comités pour traquer tous contrevenants. Plus tôt en 2011, une stratégie avait été définie par le gouvernement à travers le Minepded qui avait planifié la réduction de 30 % de l’utilisation des plastiques léda à travers l’interdiction des emballages inférieures à une épaisseur de 60 microns. Et pour ceux ayant une épaisseur de plus de 60%, il avait été prescrit l’élaboration de permis environnementaux de telle sorte que la population puisse avoir accès aux emballages solides ...