Aller plus loin

Depuis 2006, le Cameroun a lancé le processus de modernisation de son système d’état civil, ceci avec l’appui de certains de ses partenaires au développement. Une opération dont l’un des objectifs était la sécurisation, de la nationalité camerounaise, en faisant passer les données d’état civil des registres papiers vers une version numérique, en permettant de limiter la circulation d’une trop grande quantité de documents. Au rang des actions à mener, il y a l’informatisation de l’ensemble du système d’état civil camerounais. Une phase du processus qui allait notamment permettre, à défaut d’y mettre totalement fin, de faire reculer considérablement les dérives observées ici et là sur l’ensemble du territoire national et dont l’ampleur à un moment ou à un autre a souvent porté un sérieux coup aux documents délivrés par le système camerounais. La phase expérimentale de cette informatisation a eu pour base, les communes de la ville de Yaoundé. Quinze après le lancement de cette opération, force est donnée de constater que les fruits tardent à tenir la promesse des fleurs.
L’informatisation, loin d’être une simple saisie des données dans un ordinateur, pourrait permettre à l’ensemble du système camerounais d’être interconnecté. Ainsi donc, les éléments collectés par le Bureau national de l’état civil (Bunec) peuvent servir au processus d’identification des Camerounais (établissement des cartes nationales d’identité et des passeports…), en permettant ainsi aux citoyens de disposer d’un numéro d’identification unique, notamment en ce qui concerne l’établissement des CNI. Celui-ci pourrait être le même à chaque renouvellement de cette pièce. Ces données peuvent également s’avérer utiles à l’organisme chargé du processus électoral et référendaire dans le cadre des inscriptions sur les listes électorales, tant en ce qui concerne l’inscription des électeurs que le toilettage, s’agissant particulièrement des perso...

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