Activités de régulation : les organes veulent être plus offensifs

« Les régulateurs sont le bras armé de l’Etat dans nos différents secteurs d’activités. C’est à nous qu’incombe la charge de garantir un écosystème où les entreprises fleurissent, innovent, font des bénéfices tout en assurant un service de qualité qui adresse des problèmes auxquels font face les populations et à un coût raisonnable ». Ainsi s’exprimait vendredi dernier Ebot Ebot Enaw, directeur général de l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic) à l’ouverture d’une rencontre des responsables des organes de régulation du Cameroun dans le cadre du Forum des institutions de régulation du Cameroun (Firc). En fait, les responsables veulent rendre leurs structures encore plus offensives pour un meilleur impact sur le terrain. L’objectif de ce séminaire était donc de renforcer leurs capacités en les dotant des connaissances qui leur permettront d’améliorer leurs performances et mieux réguler les services publics au Cameroun. 
Pour cela, dira leur porte-parole, il est question de se réinventer dans la façon de réguler. « Nous devons réexaminer les instruments, les processus et méthodes sur lesquels se fondent actuellement la régulation des services au Cameroun, à l’effet de les arrimer aux enjeux du développement socioéconomique de notre nation. Il conviendrait cependant de relever que pour un rendement optimal, les régulateurs devraient être indépendants, dotés de moyens conséquents et sûrs, investis de pleins pouvoirs dans leurs secteurs respectifs pour prendre des décisions objectives », a indiqué le dg de l’Antic. Cette rencontre s’inscrivait aussi dans le cadre de l’opérationnalisation du Firc, crée il y a quelques mois, pour offrir aux régulateurs un cadre d’échanges sur leurs défis et les difficultés rencontrées, mais aussi pour un partage d’expériences. Les responsables des organes de r...