Résilience artistique : les bons points

Journée chargée pour les responsables des services centraux, rattachés et déconcentrés du ministère des Arts et de la Culture (Minac). C’était dans le cadre de la traditionnelle conférence annuelle qui s’est déroulée hier sous la présidence du chef de ce département ministériel, Bidoung Mkpatt. Au menu des travaux, plusieurs points saillants visant à redorer le blason du sous-secteur des arts et de la culture, à travers des exposés. Avec en toile de fond une rétrospective sur l’année qui s’achève et une projection vers l’avenir, au moment où ce sous-secteur va opérer sa mue en migrant du secteur social à celui de la production des richesses. Et ce, à la faveur de la loi 2020 sur les associations culturelles et artistiques promulguée par le président de la République l’année dernière. « Avec les nouveaux textes, le sous-secteur art et culture regagne ses lettres de noblesse dans notre pays et se trouve à la croisée des chemins pour relever le défi de son organisation et de sa productivité, afin de battre en brèche les théories fallacieuses de l’improductivité des arts et de la culture, qui jusqu’ici avaient fait leur lit dans notre environnement et présentaient la culture comme un loisir budgétivore », a souligné le Minac. 
D’où le thème : « Développement de la résilience artistique et culturelle » qui se veut interpellateur d’après le Minac, en raison du contexte toujours marqué par la pandémie de Covid-19 et la rareté des ressources qui exigent que « nous examinions avec minutie, un certain nombre d’outils, d’actions et d’activités qui permettent de comprendre comment les artistes font face à cette conjoncture désastreuse qui a anéanti parfois des efforts d’une vie », a indiqué Bidoung Mkpatt. C’est dans cette logique que le ministère a mis en place un certain nombre d’instruments et institutions permettant l&rs...