Services douaniers : il faut accentuer la numérisation

Peut-on encore faire sans le numérique aujourd'hui? La réponse est sans doute à la négative pour nombre d'administrations, dont la Direction générale des douanes (Dgd). Lors de l’édition 2022 de la journée internationale qui se célébrait hier sur le thème : « Accélérer la transformation numérique de la douane en développant une culture de la donnée et un écosystème performant », l’on a encore insisté sur le rôle du numérique pour une douane plus performante. Plus spécifiquement, les gabelous doivent construire un écosystème de données douanières basé sur la confiance; mettre en place une culture de la donnée; vulgariser les réformes douanières en matière de promotion du numérique; encourager la dématérialisation des opérations de dédouanement auprès des usagers et partenaires de l'administration des douanes, etc. Louis Paul Motaze, le ministre des Finances n'a pas manqué de dire qu'il fait confiance à l'administration douanière camerounaise pour s'arrimer aux standards internationaux en matière de transformation numérique et  de culture de la donnée.
Il faut dire que la Dgd est déjà engagée dans le processus de numérisation. « La culture de la donnée est une réalité au sein de notre administration. Il s'agit entre autres, de la maîtrise des données statistiques des opérations du commerce extérieur, l'échange des données entre les administrations, l'interconnexion des systèmes d'informations dans le cadre du commerce intra africain et de la Zlecaf », a expliqué Fongod Edwin Nuvaga, Dg des douanes. Des dispositifs de gestion des données tels que le système Camcis, le Custat, Sanaga, Fusion, le paiement des droits et taxes de douanes sont entre autres outils qui permettent de maîtriser la donnée. Par contre, comme...