Promotion de la lecture : les pouvoirs publics en action

Une batterie de mécanismes a été mise en place par le gouvernement pour promouvoir la lecture au Cameroun. Avec en bonne place, le Salon international du livre de Yaoundé (Silya). Cette grande fête aux bouquins placée sous le haut patronage du président de la République vise à développer et à promouvoir les meilleures synergies, activités et publications du Cameroun et de la sous-région. Cette rencontre biennale ambitionne également de donner aux livres leur place dans le développement humain et sociétal. A côté de cet axe, viennent les concours de lecture et d’écriture. A l’instar du Concours littéraire national jeunes auteurs, organisé chaque année par le ministère des Arts et de la Culture (Minac).

Si cette compétition a pour objectif affiché de dénicher les nouvelles pépites de la littérature camerounaise, elle marque aussi la ferme volonté du gouvernement de contribuer à la revitalisation de la créativité littéraire et au renforcement de l’offre dans la production littéraire. « Ce concours permet au ministère des Arts et de la Culture d’éditer les meilleurs auteurs à travers la poésie et la nouvelle. Une anthologie des meilleurs poèmes sélectionnés à l’issue du concours, mais également un recueil des meilleures nouvelles enregistrées », fait savoir un responsable du Minac.
Dans la même lancée, la filière du livre connaît une meilleure structuration avec la promulgation d’une loi sur l’organisation pour la promotion du livre en 2021 et une autre régissant les associations culturelles, le 20 juillet 2020.

En effet, avant cette loi de 2020, les associations des professionnels du livre fonctionnaient en rangs dispersés. « Cette loi vient maintenant fédérer les différentes associations. Ce qui nous permet de tra...