Littérature africaine : encore plus de visibilité

La célébration de la « Semaine de la littérature africaine » a permis la mise en exergue de la richesse du Cameroun en particulier, et du continent de manière générale, en termes de lettres et de richesses littéraires. Lundi dernier, 25 avril, le ministère des Arts et de la Culture s’est joint à ce rendez-vous de la pensée, organisé en faveur de la journée mondiale du livre et du droit d’auteur commémorée tous les 23 avril. La politique nationale du livre sur le plan national, a été présentée par Edmond Mballa Elanga VII, directeur du livre et de la lecture au Minac, représentant le ministre à cette cérémonie. 
Au cours de cette rencontre au Musée national, des tables-rondes et autres discussions ont soulevé des problématiques telles que l’impact du mouvement artistique et culturel sur le secteur de l’édition, la contribution de l’industrie locale du livre à l’économie camerounaise, la question de la diffusion et de la distribution d’ouvrages, sans oublier la femme dans les métiers de l’édition. Le droit d’auteur en matière de littérature, a également intéressé les panélistes et le public invité. Toutes ces articulations, ajoutées à des déclamations poétiques et de slam, ainsi qu’à une projection théâtrale, ont ponctué plus d’une semaine autour de la littérature africaine, emmenée la semaine dernière par les Instituts français de Yaoundé et de Douala. Du 16 au 23 avril dernier, l’IFC a convoqué autour des réflexions, des auteurs camerounais, des éditeurs et autres acteurs de la chaîne du livre, évoluant sur le territoire national et dans la diaspora, à l’exemple de Hemley Boum, Fann Attiki, Mutt-Lon, Blick Bassy, autour des thématiques du livre. Expositions-vente, conférences-débats, séances de dédicace, rencontres, masters classes, entre autres, ont comblé les amoureux du livre. Les plus jeunes lecteurs ont été familiarisés à l’univers de  la bande dessinée. 
C’était également l’occasion pour les acteurs de la chaîne littéra...