« La boxe camerounaise a tout à gagner »

Au-delà de votre Manifesto de campagne, quelles seront vos premières actions à la tête de la Confédération africaine de boxe ? 
A très court terme, nous avons à organiser un congrès extraordinaire et les Championnats d’Afrique. A Alger, sur les 15 membres du Board, nous n’avons pu élire que 10. Il reste donc encore cinq membres. Notre priorité est de compléter le Comité exécutif. Sa particularité est qu’il est composé de deux membres de la commission des athlètes. Ce sont les athlètes qui doivent élire leurs pairs.  A court terme également, nous devons préparer la participation de l’Afrique au prochain congrès de l’International Boxing Association (Iba), prévu à la fin du mois de septembre prochain. Après cela, nous allons mettre en place les différents chantiers que j’ai énoncés dans mon Manifesto de campagne. Le premier est de sortir une programmation sur trois ans de toutes les compétitions chez les jeunes, les dames et les messieurs. On doit absolument mettre cela sur pied.
La boxe a été touchée par le phénomène de fuite des athlètes après des compétitions. Que comptez-vous faire pour y mettre un terme ? 
Assez souvent, ces athlètes ont besoin de nouveaux challenges. Ils ont l’impression qu’il leur manque quelque chose. Les conditions de vie ne sont pas forcément agréables. Mais, après quelque temps, ils reviennent pour pouvoir recommencer à participer aux compétitions dans nos équipes. L’Iba est consciente de ce phénomène. Elle est en train de mettre à notre disposition des armes qui vont permettre à nos athlètes de rester. Elle a décidé de mettre de l’argent dans nos compétitions, notamment les championnats continentaux. Désormais, toutes les médailles en or, en argent et en bronze sont suffisamment primées. Ça se fait depuis deux ans en Asie et en Europe. Grâce à des primes conséquentes, o...