Changements climatiques : on évalue les mesures de riposte

Réunis récemment à Garoua, à l’initiative de l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), les administrations publiques, les organisations de la société civile, les coopératives agricoles, les peuples autochtones, venus des régions de l’Extrême-Nord et du Nord, étaient en conclave. Ceci dans le cadre d’un atelier de validation des rapports sur l’identification et l’analyse des pratiques et systèmes agroforestiers résilients aux changements climatiques dans la zone soudano-sahélienne du Cameroun. En ouvrant les travaux, le représentant du ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable, Timothée Kagonbe, par ailleurs point focal national des changements climatiques au Cameroun, a relevé l’importance d’une telle rencontre, qui vise à se fixer des objectifs de mobilisation de la finance climatique pour la mise en œuvre de la contribution déterminée au niveau national.
Pour Timothée Kagonbe, l’accès au financement de l’action climatique à grande échelle demeure l’un des plus importants défis à relever.  C’est dans cette optique que les experts de la FAO ont sillonné pendant plusieurs mois, des localités reculées des régions du Nord et de l’Extrême-Nord, afin de recueillir des données, des témoignages et des avis, pour la mise en œuvre du projet de Renforcement des capacités du pays pour une augmentation du potentiel de résilience et d’atténuation aux Changements climatiques à travers  l...