Festival Ecrans noirs : déjà la fin

L’auteur-compositeur, guitariste et percussionniste camerounais, Blick Bassy, n’est pas près d’oublier l’accueil que les cinéphiles camerounais ont réservé à son tout-premier film, « Future Lullaby », projeté à la 26e édition du festival Ecrans noirs. Le cas de l’artiste camerounais aux multiples distinctions n’est pas isolé. Comme lui, bon nombre d’amateurs et de professionnels du 7e art ont bénéficié de cette vitrine mise en place par l’Association Ecrans Noirs pour faire connaître leurs productions cinématographiques et audiovisuelles au grand public. C’est le cas de la vedette du rap français et désormais acteur de cinéma, Passi, qui a été marqué par cette grand-messe du cinéma africain. Le fondateur de « Bisso Na Bisso » et de « Dis L'heure 2 Zouk » l’a relevé mercredi après la conférence de presse qu’il a donnée autour du film « Le prince » de l’Allemande Lisa Bierwirth dont il est la vedette. 
Durant une semaine, l’évènement a drainé du beau monde venu des quatre coins du monde. Ceci dans le but de représenter leurs films en compétition ; se former dans les métiers du cinéma ; rencontrer de potentiels producteurs, distributeurs ou promoteurs de plateformes de vidéos à la demande et de chaînes de télévision de référence dans le cadre du Marché international du film d’Afrique centrale (Mifac), ou tout simplement pour visionner tout ce qui se fait de meilleur dans le domaine du cinéma et de l’audiovisuel en Afrique. Par ailleurs, il y avait aussi les adeptes des likes et commentaires sur les réseaux sociaux dont les yeux pétillaient de bonheur chaque fois qu’ils réussissaient à arracher des selfies aux stars présentes au village du festival, sis au Musée national de Yaoundé, et dans les différentes salles où a été diffus&ea...