Une chance pour les femmes rurales

Nous sommes à l’ère de la révolution digitale. Les technologies numériques représentent une nécessité de base et constituent un atout de développement pour un grand nombre de citoyens qui en tirent tous les bénéfices. Pourtant, au Cameroun comme un peu partout dans les pays en développement, la population des zones rurales, notamment les femmes ont un accès très limité aux outils numériques qu’offrent aujourd’hui les technologies de l’information et de la communication (TIC). Une situation que l’on doit à la persistance de la fracture numérique dans les zones reculées, et même urbaines. Fracture numérique due elle-même, non seulement à la pauvreté et l’analphabétisme des populations en la matière, mais aussi à l’absence des services de base tels que l’électricité, le réseau Internet, le parc informatique.
Pourtant, la transformation digitale est plus que jamais à saisir avec sa mine d’opportunités. Exercer leurs activités dans cet univers peut permettre aux femmes rurales d’en tirer bien des dividendes. Imaginons un instant qu’à l’aide des applications mobiles spécifiques, ces populations puissent accéder très facilement à l’information dont elles ont besoin pour améliorer leurs productions et mieux gérer leurs affaires. Qu’elles accèdent tout aussi facilement aux intrants, services financiers, financements et marchés.  Un simple clic pourrait permettre à chacune, entre autres, de ventiler rapidement ses produits et d’engranger de l’argent. Grâce aux outils numériques, le concept de l’économie participative très en vogue actuellement, ces femmes pourraient suivre le mouvement. Car sans accès au web, impossible de participer pleinement à l’économie numérique. 
Dans cette perspective, il est évident qu’il faut un plan numérique à long terme pour une participation pleine et entière des concernées aux TIC. Ainsi, elles pourron...