Biblio : quand amour rime avec souffrance

C’est le fil conducteur du recueil de poèmes, Capitale de la douleur, du français Paul Eluard, au programme des classes de Terminale de l’enseignement général.


Paris, capitale des années dites folles. Malgré l'effervescence littéraire et artistique, le poète Paul Éluard est rongé par une douleur intime : sa femme, Gala. Ce nom que s’est donné Helena Diakonova, jeune Russe à la santé fragile, évoque la fête et l’apparat. Mais celle qui porte ce nom sera une muse de l’art moderne, tour à tour amoureuse de Paul Éluard, de Max Ernst, peintre et sculpteur germano-américano-français, puis de Salvador Dalí, célèbre peintre, sculpteur, graveur, scénariste et écrivain espagnol qu’elle épousera en seconde noce.  Paul Eluard, qui voit sa femme éprise d’autres s'éloigner peu à peu de lui, écrit alors ces textes, qui comptent aujourd'hui parmi les plus beaux poèmes d'amour, selon les experts du genre littéraire.
« Capitale de la douleur », expression même de la dépression d'un mari éconduit, témoigne de la crise morale du poète survenue, en 1924. La tristesse de perdre la femme qu'il aimera toute sa vie, son hurlement de désespoir est devenu un beau trésor pour la littérature surréaliste. De quoi masquer l’interrogation angoissée de l’auteur sur la situation de l'homme face à lui-même et à autrui, soulignant fortement la dualité entre « sens et sensibilité » qui ne cesse de déchirer le poète. Le recueil constitué de poèmes en vers et en prose est divisé en quatre parties : « Répétitions », « Mourir de ne pas mourir », « Les petits justes » et « Nouveaux poèmes ». Plusieurs de ces poèmes portent le titre de divers artistes contemporains de Paul Eluard comme Max Ernst, Pablo Picasso ou encore George Braque.
L’auteur y aborde les thèmes de l’amour, la sensualité et le désir, et met en avant le bonheur comme autant plus pr&ea...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie