Souveraineté énergétique : tout commence par une bonne planification

Au soir du 5 novembre prochain, les participants au séminaire régional de formation sur la politique et l’économie de l’énergie issus de 11 pays africains auront les outils nécessaires sur la planification énergétique. Cette rencontre ouverte hier à Yaoundé par Gaston Eloundou Essomba, ministre de l’Eau et l’Energie (Minee) devra apporter l’expertise nécessaire aux participants pour élaborer des politiques énergétiques cohérentes, performantes et opérationnelles ; définir des lois et règlements organisant le secteur de l’énergie ainsi que les obligations de service public ; assurer la sécurité des approvisionnements en électricité, carburants, gaz domestique, etc. ; mettre en place des systèmes d’informations énergétiques pour la collecte de données fiables pour une meilleure planification. 
Au préalable donc, cette formation va doter ces acteurs d’une vision claire des enjeux du secteur et mobiles d’interventions des Etats, d’une maîtrise des outils nécessaires à l’analyse de la situation énergétique, au développement du secteur et à son fonctionnement, mais aussi, la prise en compte des énergies renouvelables comme opportunité pour les pays d’Afrique. Autrement dit, il est question de renforcer l’expertise africaine dans le secteur de l’énergie en pleine mutation pour répondre aux exigences du développement durable. C’est que, la menace climatique pour laquelle l’énergie est à la fois une cause et une solution invite les Africains à repenser les politiques pour définir de nouveaux axes de souveraineté énergétique au moment où la crise ukrainienne et les répercussions du Covid-19 font rage. Pour Gaston Eloundou Essomba justement, « les nouveaux modèles de planification énergétique doivent être bâtis sur les principes de souveraineté énergétique, de transition vers les syst&...