Stratégie nationale de développement : premier bilan

Deux ans après le début de l’implémentation de cette orientation qui vise la transformation structurelle de l’économie du Cameroun, l’heure est à l’évaluation des différents secteurs.

Depuis le 17 juillet dernier, le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), a entamé, avec les administrations sectorielles concernées, la revue à mi-parcours de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement pour la période 2020-2030 (SND30). C’est dans le cadre des activités de suivi-évaluation de ladite stratégie, telles que prévues par le document qui tient lieu de boussole. Et cela se fait à travers un comité national créé par décret du Premier ministre, chef du gouvernement. La première session, présidée par le ministre délégué auprès du Minepat, Paul Tasong,  a davantage servi de prise de contact entre les différents membres de ce comité. En effet, ces travaux avaient pour objectifs d’informer les membres sur leurs missions et d’échanger sur les principales actions de la stratégie. Il était aussi question de former les sous-commissions sectorielles et de permettre à chacun de s’approprier le plan de communication visant à faire une large vulgarisation de la SND30.
Depuis lors, plusieurs secteurs sont passés en revue, histoire de faire le point sur ce qui a déjà réalisé et surtout de ressortir ce qu’il reste à faire, en tenant compte des difficultés rencontrées sur le terrain. C’est ainsi qu’au fil des semaines, le comité a évalué la mise en œuvre de la SND30 dans plusieurs secteurs que sont le social, avec un accent sur l’éducation et la santé notamment. Le secteur des infrastructures a également été passé au peigne fin. Ici, les membres du comité de suivi-évaluation ont épluché ce qui s’est fait au cours deux premières années de mise en œuvre de la SND30 en matière d’énergie, de transport, de télécommunications, d’eau et assainissement, mais également d’urbanisme et habitat. Les performances et les défis du secteur des industries et services ont aussi été évaluées. Idem pour le secteur rural où les avancées en matière d’agriculture ont été jaugées. Tout ceci afin de formuler des recommandations susceptibles d’améliorer les résultats enregistrés. 
Il faut dire que le comité de suivi-évaluation revêt une importance capitale en ce sens qu’il se veut être l’un des dispositifs qui accompagnera le gouvernement dans la conduite à terme des différents objectifs fixés dans la SND30. « Le cadre institutionn...

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