Union économique d’Afrique centrale : ça bouge !
- Par Junior MATOCK
- 31 oct. 2022 13:27
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Des textes relatifs au partenariat public-privé, à la Brigade Mixte-Cemac… ont été adoptés lors de la 38e session du conseil des ministres à Yaoundé vendredi dernier.
Plusieurs dossiers importants étaient sur la table du conseil des ministres de l’Union économique de l’Afrique centrale (UEAC) vendredi dernier à Yaoundé. Ceux-ci, réunis sous la conduite du ministre de l’Economie, Alamine Ousmane Mey, président dudit comité, dans le cadre de la 38e session de cette instance, devaient les examiner. Il s’agit par exemple du budget 2023 de la communauté, la stratégie relative à la commande publique dans la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cemac), les projets de textes des affaires douanières, le projet de texte relatif à l’organisation et au fonctionnement de la Brigade mixte Cemac, les projets de textes inhérents à l’interdiction d’exporter le bois sous forme de grumes par les pays du Bassin du Congo.
En ce qui concerne le budget, il a été adopté à la somme de 72,35 milliards de F, en baisse de 2,76 milliards de F par rapport à 2021. Il reste néanmoins le problème de recouvrement dont l’une des principales sources demeure la Taxe communautaire d’intégration estimée à 51,690 milliards sur un potentiel évalué à 118,6 milliards de F. Relativement au texte portant sur l’interdiction d’exporter le bois sous forme de grumes, il a été renvoyé. Du fait du coût fiscal que cela implique, a expliqué le président de la Commission de la Cemac, le Pr. Daniel Ona Ondo. « Il y a un coût fiscal énorme. Les ministres ont estimé qu’il fallait un peu de temps, compte tenu de la conjoncture économique actuelle. Il est donc question de refaire des études. Pour le Cameroun, cette mesure entraîne un manque à gagner de 80 milliards de F et 75 milliards de F pour le Gabon. Il faut nécessairement des mesures d’accompagnement compte tenu du contexte dans lequel on se trouve ». Toutefois, a relevé le président de la commission, « le problème reste entier, parce que nous avons intérêt à industrialiser nos produits, surtout nos produits du cru. Aujou...
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