Arbitrage : la polémique, malgré la technologie

La grande sensation de ce Mondial au Qatar devait être le hors-jeu semi-automatique, la dernière trouvaille technologique censée limiter les débats autour de certaines décisions arbitrales et appuyer la VAR. Pourtant, alors qu’on s’avance vers les quarts de finale, le bilan n’est pas très reluisant. Et pour cause, l’arbitrage a encore réussi à faire parler de lui dans ce tournoi, malgré tous les moyens technologiques déployés. L’Argentine a par exemple vu trois de ses buts refusés contre l’Arabie Saoudite pour des positions de hors-jeu parfois difficiles à cerner. Et c’est là où la nouvelle trouvaille de la FIFA est intervenue, grâce à des capteurs placés au centre du ballon qui envoient des alertes en temps réel aux arbitres vidéo. 12 caméras capturent aussi en permanence la position du corps des joueurs. Et là, un cheveu ou un orteil, invisibles à l’œil nu, peuvent changer le cours d’un match. Les spectateurs dans les stades ont d’ailleurs découvert les modélisations en 3D des joueurs qui aident à déterminer leur position au moment de la passe. Lors de Portugal-Uruguay, Ronaldo réclame le deuxième but de son pays accordé à un de ses coéquipiers pour avoir effleuré le ballon de la tête. Adidas a dû sortir un communiqué pour préciser que les capteurs du ballon « n’avaient mesuré aucune force extérieure exercée sur le ballon ».
Toute cette débauche de moyens technologiques n’a donc pas mis fin aux polémiques et débats. Par exemple, la victoire du Japon contre l’Espagne, synonyme d’élimination pour l’Allemagne, lors de la 3e journée de phase de poule, continue de diviser, car selon de nombreuses images, le deuxième but japonais a été marqué après une récupération du ballon qui semblait hors du terrain. Si l’arbitre assistant a levé son drapeau, le central décidera finalement, après discussion avec l’arbitre chargé de la vidéo, de valider ce but. « D’autres caméras peuvent donner des image...