Biblio : les valeurs d’Engelbert Mveng

Balafon, œuvre poétique au programme des classes de première de l’enseignement général, célèbre les vertus africaines.

Mappemonde, Lettres à mes amis, À Kong-fu-tseu, À Roland-Roger, À Moteczuma, Lettre collective, Dépaysement, Ostende-Douvres, Requiescantin pace, New York, Moscou, Adamawa, Tu reviendras, Sénégal ! Epiphanie, Mère… Seize poèmes seulement. Mais une de ces puissances ! Une série de messages profonds qui interpellent, supplient, exhortent et rudoient quand il le faut. Composés dans les années 1970, ces textes portent toujours dans le temps et l’espace, malgré les années qui passent. Dans un champ poétique vaste et empli d'évocations historiques, spirituelles et artistiques, témoignant de la richesse des préoccupations de l’auteur, Engelbert Mveng.
Du coup, les thèmes abordés avec un lyrisme puissant sont multiples. L'évocation de l'Afrique y tient une place principale aux côtés de la fraternité et de la spiritualité essentielle chez ce Père jésuite. L’œuvre a été écrite dans le contexte très particulier de la Guerre froide, où chacun était tenu de choisir un camp entre l'Ouest et l'Est. L'auteur semble ici vouloir privilégier une troisième voie ; celle du dialogue, de la fraternité et de l’amitié entre tous les peuples. Dans son poème « lettre collective », il présente l’amour fraternel sincère, pur, simple et désintéressé qu'ont les Africains pour leur prochain. Les autres déclinaisons de ce sentiment, amour maternel, amour divin, sont développées dans Epiphanie, Pentecôte sur l’Afrique, Mère, Postface, Offrande.
Nourris aux sources africaine et chrétienne, ces poèmes prennent leur essor et se mêlent aux mélodies d’autres continents : Amérique du Nord, Amérique du Sud, Europe, Asie. Comme pour d...

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