CHAN 2022 : une élimination problématique

Joueurs et staff technique sont toujours assommés par la défaite de mardi soir. Retour sur ce qui n’aura pas marché face au Niger.

Ambiance morose dans la tanière des Lions A', l’hôtel Vent-domes d’Oran, en cette matinée du mercredi 25 janvier 2023. L'élimination de la veille, en phase de poule du CHAN 2022, est encore fraîche dans l'esprit des uns et des autres. Dans ces moments de douleur et de tristesse, difficile de penser à se nourrir. Pourtant, 24 heures plus tôt, les Lions A' avaient pensé à tous les scénarii possibles pour poursuivre cette aventure. Sauf que mardi soir, au stade Olympique d'Oran dans ce match décisif contre le Mena, on a vu une équipe crispée, qui n'est pas entrée dans le match comme si sa survie dans le tournoi en dépendait. Il est vrai que le sélectionneur Alioum Saidou a changé le 11 entrant. « Il n'a pas reconduit l'équipe du premier match, ne serait-ce qu'en première mi-temps. Pourtant, contre le Congo, on a vu une maîtrise collective du ballon, une animation parfaite, de belles transitions et une intensité visible. Ce groupe remanié passait le temps à dégager le ballon, tellement dépassé par la détermination du Niger », constate Jean Claude Lemdjo Kenvo, entraîneur de football.
Alors que le sélectionneur national du Mena local, Harouna Doula, avait confié avoir étudié le système de jeu des Lions A', il n'y a pas eu de réponse stratégique camerounaise à cet effet. « Etant donné que le Niger avait remarqué que notre circuit préférentiel de jeu était de se déployer sur le jeu, il ne nous restait plus qu'à passer dans l'axe en faisant des constructions de balles. Et c'est à ce niveau que les balles arrêtées sont salutaires. Or, tous les coups francs à l'entrée de la surface de réparation étaient vendangés. Les joueurs n'avaient pas confiance en eux », poursuit Jean Claude Lemdjo Kenvo. Le volet mental est vu sous un autre angle par l'entraîneur Bille Tanga: « Une équipe qui joue sa survie et qui n'a qu'une option (bien définie) pour s'en sortir et une équipe assise entre deux chaises (victoire ou nul), ça peut laisser des fissures ». Mardi soir, les Lions A' ne savaient manifestement pas sur quel pied danser. Même s'il est vrai que le niveau d'adversit&eacut...

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