Maturation des projets : les capacités des acteurs renforcées
- Par Junior MATOCK
- 01 mars 2023 11:41
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Des responsables des administrations et institutions en charge de cette question outillés hier à Yaoundé, à l’initiative du ministère de l’Economie.
L’atelier de lancement du processus de maturation des projets par les administrations et institution publiques tenu hier à Yaoundé, semble avoir été identifié comme l’une des solutions à la réalisation efficiente des projets. La rencontre présidée par le directeur général de l’Economie et de la programmation des investissements publics au ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Isaac Tamba, avait un objectif précis. Il s’agit de renforcer les capacités des responsables publics en charge de la maturation des projets d’investissement, afin de maîtriser les coûts et anticiper sur l’exploitation, la maintenance et la pérennisation des ouvrages, a-t-on appris.
Mais pourquoi parle-t-on toujours et encore de maturation des projets ? L’exposé présenté par Ambroise Evina Olinga, ingénieur d’études No3 à la cellule de la normalisation et de la maturation des projets au Minepat donne des éléments de réponse. C’est que, en dépit des mesures prises par l’Etat (instauration du visa de maturité, décret 21 juin 2018, fixant les règles régissant le processus de maturation des projets d'investissement public), des pesanteurs persistent. On parle notamment du fait que certaines administrations continuent d’inscrire des projets immatures dans le Budget d’investissement public, lesquels n’obtiennent pas le visa de maturité et ne sont pas par conséquent pas réalisés. Il y a aussi la qualité approximative des rapports de risques des projets, les demandes incessantes des visas de maturité à titre exceptionnel, la non maîtrise de la maturation des projets et/ou programmes par les maîtres d’ouvrage, le coût élevé de la délivrance de certains éléments de maturité par les administrations à l’instar du certificat de conformité environnemental et social. Puis, l’allocation insuffisante des ressources dédiées au fonctionnement des instances d’examen de la maturation ...
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