Construction du pont sur le Logone : le rythme est bon

La visite de travail qu’Emmanuel Nganou Djoumessi vient d’effectuer à l’Extrême-Nord lui a permis d’apprécier l’avancement du chantier.

Satisfaction. C’est l’appréciation du ministre des Travaux publics (Mintp) au terme de sa visite du chantier de construction du pont sur le Logone entre le Cameroun et le Tchad. Certes, le taux d’exécution physique de cet ouvrage démarré en 2020 est de 43% mais sur le terrain, les travaux avancent à un rythme satisfaisant. Ces travaux ont débuté en pleine crise sanitaire avec son lot de contraintes, notamment la pénibilité d’importer les matériaux de construction et les difficultés d’approvisionnement en carburant. Ce qui a amené les entreprises Razel et Sotcogog à observer une longue période morte. A présent que tous ces obstacles sont évacués, les contractants ont mis les bouchées doubles. Au vu des explications qui lui ont été données par les responsables des chantiers, et fort de la qualité et de la quantité des engins mobilisés, le Mintp a quitté le chantier, optimiste. « Il est possible que les travaux soient livrés dans les délais, si on ne gagne même pas quelques semaines, voire quelques mois », a déclaré Emmanuel Nganou Djoumessi.
Le pont sur le Logone, véritable cordon ombilical entre la ville de Yagoua, chef-lieu du département du Mayo-Danay au Cameroun, et la ville de Bongor, chef-lieu du département du Mayo Boneye au Tchad, aura une longueur de 620 mètres. Sur les 64 poutres précontraintes qui vont rentrer dans sa construction, 28 sont déjà prêtes. Tous les 72 pieux prévus sont déjà fabriqués. Il ne reste plus que cinq chevêtres à fabriquer sur les 15 attendues. Les travaux de bétonnage de la coulée du côté de Yagoua sont achevés. « Nous travaillons dans la dynamique de livrer les travaux le 4 mars 2024 comme initialement prévu », a confié Dieudonné Zonou, coordonnateur de l’unité mixte de gestion du pont sur le Logone. Ces ouvrages progressent simultanément avec les aménagements connexes, notamment le reboisement d’une zone de 93 ha, l’aménagement d’un parking de stationnement des gros porteurs, la construction du dispositif de signalisation, la construction d’un poste de contrôle.
Revenant sur le chantier d’entretien de l’axe routier Mora-Dabanga-Kousseri, Emmanuel Nganou Djoumessi a dit ne pas...

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