Transparence dans les industries extractives : le Cameroun peut faire mieux

A ce jour, le Cameroun a divulgué quelques contrats types. Il s’agit notamment de la convention avec Sinosteel pour le fer de Kribi, des contrats d’exploitation du minerai de fer de Mbalam avec la Cameroon mining Company et Geovi pour l’exploitation des minerais de cobalt, nickel manganèse de Nkamouna. Mais, d’après Alex Gordy, directeur technique de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (Itie), il est important pour tous les pays d’être transparents à ce sujet. Un atelier de renforcement des capacités des acteurs sur la divulgation des contrats extractifs (pétrole, gaz, mine et carrière) et la transparence des matières premières stratégiques s’est donc tenu hier à Yaoundé, présidé par le ministre délégué auprès du ministre des Finances, Yaouba Abdoulaye. L’on retient qu’il est impératif que tous les pays, notamment le Cameroun publient l’intégralité de ses contrats, afin d’instaurer la confiance entre différents acteurs. D’après Alex Gorgy, il y a un engouement au niveau international. De plus en plus de pays publient l’intégralité de leurs contrats miniers et pétroliers. A ce titre, le comité Itie a adopté en 2020 un plan pour la divulgation des contrats et licences, afin de conformer le pays à la norme. Celle-ci recommande la publication de tous les contrats extractifs signés à partir de 2021. Il faut dire que les avantages liés à la publication des contrats et leur utilisation sont nombreux. Ils peuvent non seulement servir à l’opérationnalisation de la politique de l’Etat en termes de divulgation des contrat...